Quand on commence à méditer, toutes sortes de questions viennent à l’esprit : Est-ce pour moi ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Faut-il vraiment que je fasse ça ? Est-ce que ça m’apporte quelque chose ? Etc. Autant de questions que vous devez laisser de côté. Il faut dépasser tous les questionnements sur soi et aborder la méditation avec la simplicité d’un enfant. Si vous ne retournez à l’état des enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux (Mt 18, 3).
Donc, ce que je vous conseille, c’est de réciter votre mot de prière, de vous contenter de le réciter et de permettre au don de Dieu de vous être donné. Ne le demandez pas. Nous devons venir à la méditation sans aucune exigence ni aucune attente, mais juste avec cette générosité d’esprit qui nous permet d’être aussi présents que possible à nous-mêmes et à Dieu. Méditer c’est très, très simple. Ne compliquez pas les choses. En méditant, vous devriez vous simplifier, non l’inverse. Comme vous le savez, rien en cette vie qui vaille vraiment la peine ne s’obtient sans une forte dose de dépassement de soi. C’est le véritable oubli de soi qui nous procure la joie. Et méditer, c’est avoir le courage de détourner l’attention de soi-même pour la fixer en avant, sur Dieu, regarder devant soi.
Le Chemin de la méditation