Méditer nous fait découvrir une harmonie et une unification qui deviennent la base des usages que nous faisons ensuite de tous ces grands dons humains que nous avons reçus. La paix, la tranquillité et l’harmonie dont nous faisons l’expérience en méditation deviennent le fondement de nos actes. Tous nos jugements sont désormais éclairés, inspirés par l’amour parce que nous savons que cet amour est le fondement même de notre être. Tous ceux qui persévèrent dans la méditation découvrent que même s’il nous semble ne rien se passer pendant notre méditation, toute notre vie, peu à peu, s’en trouve changée. Nous devons être patients, car nous aimerions sans doute que les changements soient plus rapides.
Notre pensée se clarifie progressivement, nos relations deviennent plus aimantes, et ceci parce que, au cours de la méditation, nous sommes rendus libres d’aimer par l’amour. La raison en est fort simple : lorsque nous méditons, non seulement nous nous éloignons des opérations individuelles de notre être, mais nous apprenons peu à peu à trouver un sol totalement nouveau où nous tenir. Nous découvrons un enracinement de notre être qui n’est pas seulement en nous-mêmes, parce nous nous découvrons enracinés en Dieu, enracinés en Dieu qui est Amour. Tout cela arrive parce que nous avons le courage de détourner l’attention de nous-mêmes, nous apprenons à cesser de penser à nous et à nous laisser être. Être immobile, être silencieux, voilà la leçon. Et dans cette immobilité et ce silence, nous nous trouvons en Dieu, dans l’amour.
Le Chant du silence