(Photo : Laurence Freeman, France)

Sagesse du jour                 (2025-08-06)

Les endorphines agissent sur les récepteurs opioïdes du cerveau et réduisent notre perception de la douleur, tout comme la morphine ou la codéine. Mais le bonheur qui vient des Béatitudes et de la prière profonde est différent. La recherche nous a également appris que si l'on consomme des endorphines pendant trop longtemps et que l'on devient dépendant – au bonheur que procure le shopping par exemple, ou à n'importe quoi d’autre –, un excès d'endorphines vous rend anxieux. Vous commencez à craindre que cela ne dure pas. Vous craignez qu'un malheur ne vous arrive. Ce genre de bonheur n'en est donc pas vraiment un et il ne dure pas. Le cerveau lui-même le rejette. Le bonheur des Béatitudes, c’est la sainteté. Le mot grec pour « heureux » – heureux les pauvres en esprit – est makarios, qui peut aussi se traduire par « béni » ou « saint ». Le bonheur est la sainteté du cheminement spirituel.

Laurence Freeman o.s.b., Christian Life in the Light of Christian Meditation 2

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