(Photo Laurence Freeman)

Nous sommes aujourd’hui très conscients du déficit d’attention, surtout chez les jeunes, mais pas seulement les jeunes. Mais il est particulièrement douloureux de l’observer chez les jeunes, car c'est comme s'ils essayaient d'établir un contact, d'accueillir le don de la vie, de sortir de leurs mondes privés, de l’univers de Facebook, de leurs souvenirs privés. Ils essaient de s'échapper, de déployer leurs ailes, de vivre. Et pourtant, si souvent avec les jeunes d'aujourd'hui, on sent qu'il y a eu un rétrécissement et non une expansion. Ce rétrécissement les a enfermés dans une pièce très privée, sans air, où ils peuvent vraiment souffrir. Lorsqu'ils rencontrent la méditation, qu'ils rencontrent des gens qui les écoutent et leur prêtent attention, vous pouvez voir qu'ils commencent à réagir.

Laurence Freeman OSB, Attention and Love 1