(Photo Laurence Freeman, USA)

Sagesse du jour                 (2024-11-07)

Dès ses débuts, la chrétienté a pratiqué une option préférentielle pour les pauvres, dans une logique de prise en compte et de réponse aimante envers les pauvres et les exclus qui se retrouvent au bord du chemin. Cette option se développa à partir d'une réflexion approfondie sur l'enseignement de Jésus concernant la prise en charge des personnes en marge et exclues, et elle devint une pratique de vie. Les monastères furent à l’initiative d’hôpitaux, d’hospices et de centres de secours. Au fil du temps, cet enseignement s’adapta aux besoins des grandes villes et à la misère des pauvres dans l’industrialisation. La vision chrétienne ne peut pas ignorer les pauvres car le Christ s’identifia à eux. Les visions mystiques et sociales s’incarnent ensemble et aspirent à être liées à l’expérience de la contemplation par les Écritures et le silence de notre chambre intérieure, menant à la métanoïa sous le regard compatissant du Christ.

(Bulletin d'information du WCCM d'octobre 2024 par Laurence Freeman o.s.b.)

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