13 novembre 2024

(Photo Laurence Freeman, Etats-Unis)
Sagesse du jour (2024-11-13)
Nous ne pouvons pas méditer véritablement sans être confrontés aux douleurs déroutantes de notre monde et de notre vie personnelle : un diagnostic médical, la perte d'un être cher, la naissance d'un enfant, un coup de foudre ou une atrocité à grande échelle. Ces événements changent la vie et, si nous ne parvenons pas à les intégrer, nous résistons au déploiement du mystère sacré de la vie. Si nous continuons à méditer tout en demeurant dans le déni ou la colère, la méditation devient individualiste, une échappatoire, un moyen d'accéder au « bien-être » plutôt qu'à la voie plus coûteuse de la « plénitude de la vie ». Les méditants d'une même communauté peuvent avoir des opinions politiques ou morales différentes sur les dilemmes de notre temps (« une communauté de foi composée de personnes de croyances différentes »). Plus profondément que les différences, ce qu'ils partagent vient de leur unité. Celle-ci leur confère la capacité contemplative de faire face aux défis de la vie et de s'écouter mutuellement de manière franche et directe. Nous pouvons ne pas être d'accord sur les solutions, mais nous sommes d'accord sur le fait que l'espoir de guérison réside dans le point singulier d'unité où se rencontrent l'ordinaire et le transcendant.
Laurence Freeman o.s.b., Bulletin d'information de la WCCM d'octobre 2024https://issuu.com/meditatio/docs/,_oct2024_web?mc_cid=6a6428e963&mc_eid=7d8aeb5347