Considérons les choses innombrables qui peuvent aller de travers dans nos vies. Puis réfléchissons : qu’est-ce qui peut remédier à ces catastrophes ? Qu’est-ce qui peut guérir les inévitables blessures ? Dans tous les cas, la réponse est : la puissance de l’amour. C’est l’amour qui guérit, qui renouvelle, qui nous remplit d’espérance, qui nous délivre de la prison de l’égoïsme. Dans la méditation, nous apprenons à être silencieux, à être calmes, à être recueillis et à être conscients de la présence de l’amour de Dieu dans nos cœurs. Cette conscience vient de Sa révélation, non de notre manipulation. Ce que nous avons à faire, toutefois, c’est de rester silencieux. Sa présence n’est pas encore une autre théorie, une théologie spéculative. C’est une présence personnelle dynamique qui est à découvrir dans le cœur de chacun, que l’on ne découvrira que si l’on veut bien être silencieux. Le silence est la porte par laquelle nous entrons dans l’état de transcendance qui nous conduit à la grande réalité.
Nous oublier nous-mêmes et rencontrer cette réalité, entrer dans cette présence, est tout simplement la chose la plus importante de notre vie. C’est la priorité des priorités de chaque jour et de chaque étape de notre vie, parce que dès qu’on s’est engagé sur ce chemin, toutes les parties de notre existence reçoivent l’énergie de l’amour divin, et cela signifie que nous sommes constamment guéris. Nous entrons dans un état d’intrinsèque unité. Nous sommes constamment reconstitués dans notre complétude, et il en résulte que nous découvrons constamment le courage nécessaire pour continuer à vivre avec espoir dans la bonté de Dieu, et avec une confiance absolue dans Son plan, qui se réalise dans nos vies.
The Heart of Creation