À présent, laissez-moi juste dire ceci à ceux d’entre vous qui viennent depuis plusieurs semaines : quand vous commencez à méditer, vous entrez dans une très profonde détente. Les anciens Pères du Désert appelaient leur prière le « repos dans le Seigneur ». Dans cette paix profonde, où il n’y a que Jésus et vous, vous commencez à défaire les mécanismes courants de refoulement de votre psychisme. La plupart d’entre nous dépensent beaucoup d’énergie à refouler des culpabilités et des peurs, de quelque nature que ce soit. Quand on commence à méditer, au bout de quelque temps, ces refoulements sont libérés, de sorte que la peur dont vous vous détournez, ou la culpabilité que vous essayez d’enfouir, remontent peu à peu à la surface. Alors il peut arriver, après la méditation, qu’au lieu de vous sentir profondément détendu, vous vous sentiez vaguement angoissé, vaguement soucieux, sans bien savoir pourquoi.
Telle est la puissance de la méditation : en persévérant sur le chemin, la chose que vous refoulez, la peur que vous ne pouvez pas regarder en face ou la culpabilité que vous ne voulez pas admettre, sont, pour ainsi dire, consumés dans le feu de l’Amour Divin. Très souvent, vous ne saurez jamais consciemment de quoi il s’agissait, mais c’est parti, et c’est parti à jamais.
Fully Alive