Je voudrais vous parler de la méditation comme d’un chemin de paix, d’un chemin qui conduit à la paix. Écoutez ce que dit saint Paul :
Rappelez-vous qu’en ce temps-là vous étiez sans Christ, […] n’ayant ni espérance ni Dieu en ce monde ! Or voici qu’à présent, dans le Christ Jésus, vous qui jadis étiez loin, vous êtes devenus proches, grâce au sang du Christ. Car c’est lui qui est notre paix (Ep 2, 12-14).
Dans le Nouveau Testament, cette paix est la plus grande qualité que nous puissions posséder, elle dépasse tout entendement. Mais pour que nous puissions entrer dans cette paix, il nous faut faire l’expérience de la méditation elle-même. L’un des grands problèmes en parlant de méditation c’est que très souvent les gens qui écoutent une conférence n’ont aucune expérience de ce dont on parle, par conséquent ils ne comprennent absolument pas ce à quoi la méditation les appelle réellement.
La tradition et le mystère chrétiens nous appellent tous à des richesses infinies, chacun d’entre nous. Ce qu’il faut bien comprendre de Jésus, c’est qu’Il est le rédempteur universel et que tous – si seulement nous pouvons en prendre conscience – nous sommes sauvés, c’est-à-dire libérés de toutes nos chaînes de peur, de culpabilité, et nous sommes rendus libres au plus profond de notre esprit. La paix n’est pas une qualité statique. La paix est vitalité en plénitude. C’est un sentiment de joyeux bien-être qui monte quand nous voyons que nous sommes vraiment harmonieux, que tous les éléments de notre être sont en harmonie.
The Door to Silence