(Photo Laurence Freeman, Espagne)

Les endorphines interagissent avec les récepteurs opioïdes du cerveau et c'est pourquoi elles réduisent notre perception de la douleur, comme c’est le cas avec la morphine ou la codéine. Mais le bonheur qui vient des Béatitudes et de la prière profonde est différent. Les recherches scientifiques nous ont également appris que si l'on consomme des endorphines pendant trop longtemps et que l'on devient dépendant de ces substances – du bonheur procuré par des achats compulsifs par exemple, ou par tout autre chose de ce genre - l'excès d'endorphines nous rend anxieux. Vous commencez à craindre que cela ne puisse pas durer, qu’il arrive une mauvaise surprise. Ce type de bonheur n'en est donc pas vraiment un et il ne dure pas. Le cerveau lui-même le rejette. Le bonheur des Béatitudes, c'est la sainteté. Le mot grec pour "heureux" - heureux les pauvres en esprit - est makarios qui peut également se traduire par "béni" ou "saint". Le bonheur est la sainteté du parcours spirituel.

Laurence Freeman o.s.b.,

 Christian Life in the Light of Christian Meditation 2: Holyness

[La vie chrétienne à la lumière de la méditation chrétienne. 2 : La sainteté]

https://meditatiotalks.wccm.org/cd/QBmVrdhxItHUokgBS1tQ?mc_cid=c70b0e455c&mc_eid=7d8aeb5347